Petite mise au point (coup de gueule)
A l'heure ou des français souhaitent le retour de Sarkozy et d'autres critiquent François Hollande
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En France, depuis 1974, le budget de l'État est chaque année déficitaire. Ces dernières années, le déficit s'établissait dans une fourchette de 35 à 60 milliards d'euros. Selon les accords européens, le déficit public doit rester sous le seuil de 3 % du PIB. Le déficit public français a été réduit en 2006 pour la 3e année consécutive et est redevenu, pour la première fois depuis 2001, inférieur à 3 % du PIB, seuil fixé par l'Union européenne. A fin 2006, il était de 2,5 %. Depuis 2007, et face à la situation de crise financière mondiale et de nouvelles baisses d'impôts décidées par le nouveau pouvoir de Nicolas Sarkozy, la situation budgétaire s'est nettement degradée pour atteindre les 150 milliards, niveau jamais atteint, soit 7 % du PIB, loin des 3 %. Cette évolution a obligé les agences de notation à intervenir dans le débat politique, et à abaisser pour deux d'entre-elles, la notation de la France, perdant ainsi son fameux triple-A. En 2010, le gouvernement Fillon prend acte des difficultés budgétaires du pays et prends les mesures qui s'imposent. Augmentation d'impôts et réductions des dépenses permettent au pays de revenir sous la barre des 120 milliards de déficits en 2011 et 90 en 2012, et ceux malgré l'arrivée d'un nouveau pouvoir socialiste de François Hollande. La France ayant promis à la Commission Européenne de revenir sous la barre des 3 % en 2014. Le gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault a fixé le cap des 3,7 % de déficit pour l'année 2013.Impact sur la Dette publique
Les déficits budgétaires récurrents se traduisent par une augmentation constante de la Dette publique de la France. Celle-ci atteint en mars 2007 le montant de 1 221 milliards d'euros. À titre de comparaison, en 1980 la dette publique est de 21 % du PIB, soit 589 milliards de francs ou encore 90 milliards d'euros (sachant que la décentralisation n'étant pas encore faite, l’État concentrait alors quasiment toute la dette publique).
état de la dette
2002 59,1 %
-3,3 %
912,0
-50,4
2003 63,3 %
-4,1 %
1 004,9
-64,7
2004 65,2 %
-3,6 %
1 079,5
-59,2
2005 66,8 %
-2,9 %
1 147,6
-50,2
2006 64,1 %
-2,3 %
1 152,2
-41,9
2007 64,2 %
-2,7 %
1 211,6
-51,6
2008 68,2 %
-3,3 %
1 318,6
-64,3
2009 79,2 %
-7,5 %
1 493,4
-142,5
2010 82,3 %
-7,1 %
1 595,0
-136,5
2011 86,0 %
-5,2 %
1 717,3
-103,1
2012 90,2 %
-4,8 %
1 833,8
-98,2
« La plus brillante idée nulle de Sarkozy »
La loi du 21 août 2007 en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat, abrégée « loi TEPA » et surnommée « paquet fiscal » est une loi française destinée à accroître l'activité économique et l'emploi. Elle a été adoptée par le Parlement, sous le gouvernement Fillon, le er août 2007, puis, après recours devant le Conseil constitutionnel, a été adaptée et promulguée le 21 août 2007.3.1 Défiscalisation des heures supplémentaires
3.2 Crédit d'impôt sur le revenu (IR) sur les intérêts d'emprunt immobilier
3.3 Allègement des droits de succession
3.4 Aménagement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF)
.5 Abaissement du bouclier fiscal
3.6 Défiscalisation des salaires des étudiants
3.7 Encadrement des « parachutes dorés »
comment distribuer aux riches l'argent qu'ils devraient payer en impôts et priver la nation de ressources (tout ceci avec des caisses vides donc augmentation de la dette)
D'ailleurs selon le rapporteur du budget UMP à l'Assemblée nationale, Gilles Carrez, le paquet fiscal pourrait accroître le déficit commercial de la France .
L'OFCE dans un rapport intitulé « Le « choc » fiscal tiendra-t-il ses promesses ? » a un avis mitigé sur l'efficacité du paquet fiscal estimant que « les mesures ayant trait à l'ISF ou aux droits de succession devraient avoir un impact initial faible au niveau macroéconomique, alors qu'elles constituent un tiers de la dépense fiscale »
L'autre critique concerne le coût budgétaire élevé du paquet fiscal qui risque de ne pas être proportionné aux avantages économiques qu'il peut procurer.
C'est l'avis des présidents des commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat, Didier Migaud et Jean Arthuis, considérant qu'il « est incontestablement coûteux puisqu'il entraînera des pertes de ressources fiscales évaluées à 1,5 milliard d'euros en 2007, 10 milliards en 2008, 13 milliards en 2009 et 15 milliards en 2010 », et mettant en doute « le principe qui voudrait qu'activer la consommation c'est doper la croissance. Cela permet sûrement de créer des emplois mais bien souvent des emplois hors de France ».
Le diagnostic est partagé chez Natixis, pour qui en l’absence de mesures prises pour en compenser (financer) le coût (estimé autour de 15 milliards d’euros en année pleine), « son impact sur la trajectoire des finances publiques sera relativement prononcé, en particulier si l’environnement international venait à se dégrader. Ceci illustre l’inadéquation d’une politique d’entretien de la croissance par le soutien de la demande dans une économie ouverte en déficit d’offre, et souligne ainsi l’intérêt d’une politique visant à accroître véritablement le potentiel de production de l’économie française. »
Selon EcoWeek, hebdomadaire d'analyse de BNP Paribas, le paquet fiscal est un « pari risqué » et « Malgré la cohérence apparente de la stratégie d'ensemble, le budget 2008 représente un pari sur la croissance, assez risqué dans une économie ouverte à la compétitivité détériorée, notamment vis-à-vis de l'Allemagne - qui récolte aujourd'hui les fruits de son avance dans les réformes. [...] sans effet positif sur la croissance, le train fiscal (entre 12 et 15 milliards d'euros en année pleine) conduirait le gouvernement soit à une dégradation des ratios de déficit et dette publics - contrairement aux engagements européens de la France - soit à préserver les finances publiques au prix d'une politique plus restrictive par ailleurs, ce qui réduirait sa marge de manœuvre pour mener à bien les réformes structurelles. »
Enfin des observateurs ont critiqué le fait qu'une part notable de l'effort budgétaire consenti le soit au profit de catégories sociales favorisées (allègement des droits de succession, aménagement de l'impôt sur la fortune, abaissement du bouclier fiscal, voire, pour une part crédit d'IR sur les intérêts d'emprunt immobilier).
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la taxe professionnelle (TP) était, avant la loi de finances pour 2010 (loi nº 2009-1673 du 30 décembre 2009) instituant la Contribution économique territoriale, un des quatre impôts directs locaux perçus par les collectivités territoriales françaises. Elle ne concerne que les entreprises, tandis que les trois autres (taxe foncière sur les propriétés bâties et non-bâties, taxe d'habitation) sont des impôts dits « ménages », bien que les entreprises payent également les taxes sur le foncier. Elle a été créée par loi nº 75-678 du 29 juillet 1975 supprimant la patente et instituant une taxe professionnelle1.
La TP représente 50 % des ressources fiscales des collectivités territoriales. C’est un impôt perçu au profit des communes, des départements et des régions et aussi (pour 43 % de son produit total) au profit des communautés de communes ou d'agglomération, établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.
En février 2009, le chef de l’État, Nicolas Sarkozy, annonçait la suppression des investissements productifs de l’assiette de la taxe professionnelle, au titre de la compétitivité des entreprises industrielles. Lors d’une émission télévisée le 5 février 2009, le président Sarkozy a indiqué que « l'on supprimera la taxe professionnelle en 2010 parce [qu'il veut] que l'on garde des usines en France ». Il chiffre le coût de cette mesure, lors de cette émission, à 8 milliards d'euros.
« Autre brillante erreur....priver les communes de la TP d'ailleurs jamais compensée en valeur égale et creuser ainsi le déficit,elles participent à 70 % de l'investissement maintiennent l'emploi ,le tissus social et surtout les services publics.
Ce qui n'a pas empêcher la fermeture de 700 usines et 1 million de chômeurs en plus..
les entreprises qui ferment c'est moins de TVA qui rentre encore un trou sans parler des 70 milliards de la balance commerciale en déficit du jamais vu..
Toutes ces erreurs c'est l'héritage du Président François Hollande et des français que nous avons reçu le 6 mai 2012..
Alors on fait quoi ?
On va défiler le 6 mai pour accentuer les problèmes ,ou on essaye de comprendre ,les difficultés du pays et les efforts demandés à chacun, pour redresser le pays et soutenir le gouvernement .
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